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Saint-Louis-de-Gonzague
 

Un brin d'histoire

Il y a 112 ans,  le territoire occupé aujourd’hui par la paroisse de Saint-Louis-de-Gonzague, n’était qu’une immense forêt vierge. En effet le défrichement commença en octobre1888, alors que M. Octave Gosselin quittait  Sainte-Germaine  Dorchester pour venir s’établir sur le lot numéro 63, rang 1, terrain qui est aujourd’hui propriété de la Fabrique. Il demeura seul dans un camp de bois rond, pendant de longs mois, c’est-à-dire jusqu’au printemps 1889, alors que trois autres colons arrivèrent  avec leur famille, pour s’établir respectivement sur les lots numéro 63, rang A et 61, rang 1. Ceux-ci étaient MM. Louis Bélanger, Baptiste Bédard et Napoléon Lacroix, père  ( marié à une fille de Baptiste  Bédard ) tous originaires de la paroisse de Saint-Nazaire, Dorchester. Quelques semaines plus tard, ils eurent le bonheur de voir deux autres nouveaux arrivants qui suivirent leur exemple en défrichant de nouveaux terrains. Ces deux derniers venaient de Sainte-Germaine, MM. Simon Rousseau et France Hébert. Ces six pionniers demeurèrent seuls pendant cinq ans.

Enfin, après cinq ans de vie solitaire. À eux, vient se joindre à divers intervalles d’autres colons qui, comme eux construisirent des camps en bois ronds et s’organisèrent pour vivre.

Le nom de la paroisse fut choisi par M. Gosselin, qui avait lu la biographie de Saint-Louis , roi de France, voulu l’avoir pour  patron. Mais, déjà une autre paroisse portait ce nom dans le  comté de Kamouraska. Mrg Taschereau donna le nom de Saint-Louis-de-Gonzague à notre petite paroisse.

En 1888, on érigea une petite chapelle de 25’ X 30 pieds, dans l’angle Sud du lot 63, Rang 1 pour les célébrations de la messe. ( Érection canonique 1911, sous le Cardinal Bégin.).

En 1910 on érigea la paroisse en municipalité scolaire. Le 18 juillet une première assemblée eut lieu pour former un conseil comme suit : MM Gaudias Bélanger président, Alfred Rancourt , Joseph Bédard, Hilaire Bédard, Joseph Lacroix, commissaires et Thomas Bédard secrétaire.

Avant l’arrivée permanente du curé les progrès avaient été lents, on ne comptait que trente familles en 1911. La nomination d’un prêtre résidant donnait ainsi une âme à la paroisse.

En 1911, M. Simon Rousseau fit don par contrat de quatre arpents de son terrain afin d’y construire une église et ses dépendances. Ce lot portait le numéro 63, Rang 2. La première messe fut célébrée par l’Abbé Alphonse Corriveau, dimanche 1er  octobre 1911, il fut le premier curé de la paroisse et y exerça ses fonctions jusqu’en 1924

En février 1912, le premier baptême fut selon les registres paroissiaux celui de Hilaire- Antonio Lacroix, fils légitime de Joseph Lacroix et de Marie Poulin, parrain Napoléon Lacroix et marraine Antoinette Doyon. Le 31 mai 1912 , la mission eut l’honneur de recevoir Mrg Roy . À cette occasion 35 enfants eurent la joie d’être confirmer. Mlle Eugénie Lamontagne  institutrice du temps avait préparé ces enfants à recevoir ce sacrement.
À cette époque , on comprit  qu’il était inutile d’établir de nouveaux colons, à cause de chemins non convenables, les fondateurs devaient abandonner leur terre. Alors un octroi de 400.$ fut accordé en 1912 pour faire le chemin entre le rang 1 et 2, que l’on nomme encore aujourd’hui le  « Rang de l’Église ». Les travaux se terminèrent à la fin de l’automne 1912.

En 1913, plusieurs maisons se construisirent près de l’église et formèrent un petit village. Les familles devinrent de plus en plus nombreuses. La première école est construite dans cette année, enfin Mlle Eugénie ( première institutrice )avait  la joie de pratiquer son métier dans une  véritable école.

À l’automne 1913, le rang 4 Canton Langevin, qui relie aujourd’hui notre paroisse à  Saint-Cyprien  et le rang 7 du Canton Watford, qui nous relie à la paroisse de Saint-Prosper furent détachés de Sainte-Rose et annexés à Saint-Louis-de-Gonzague. En 1914 une route fut construite sur le rang 4.
Le premier mariage fut celui de M. Gonzague Bédard et Dame Rose-de-Lima Hébert, en date du 23 février 1914. La première sépulture remonte au 23 février 1912 et fut celle de Sophie Drouin épouse de France Hébert, décédée à l’âge vénérable de 100 ans. ( selon les registres ).

En 1914, une sacristie de 12’ X 16 pieds fut construite et rattachée à la chapelle. L’année 1915 rappelle la construction du presbytère et d’une deuxième école dans le rang de la Grande-Ligne et une troisième fut ouverte dans le rang 4 d’abord dans une maison privée.
Les années se succèdent et déjà nous en sommes à l’année 1920, de nouveaux colons arrivent et s’établissent sur des terres non défrichées. Les habitants deviennent de plus en plus nombreux, alors il faut songer à l’agrandissement de la première église construite en 1911. Selon les souhaits de toute la population, on construisit une nouvelle église. Elle fut érigée non pas selon des plans d’architecte, mais par de simples ouvriers. L’intérieur est de belle apparence et peut contenir 500 personnes assises.

En 1925, sept lots du Canton Metgermette Nord, rang 11, qui faisaient partie de la paroisse Sainte-Aurélie furent annexés à notre paroisse.

En 1929, trois fours à charbon de bois se construisirent dans la paroisse industrie assez florissante dans les débuts, mais survient les années difficiles et ces petites entreprises ne suffisaient plus à faire vivre leur propriétaire.  En cette même année , de grands travaux d’amélioration sont exécutés dans les chemins. Les premières routes de gravier sont appréciées des résidents.

1950 – Un couvent fut construit sur le terrain voisin de l’église. Les élèves du village, du rang de l’Église ainsi que les plus vieux de la Grande-Ligne et de la Merisière fréquentèrent le nouvel établissement.
En février 1961, l’église fut ravagée par les flammes; perte énorme pour les paroissiens. Dans un court laps de temps on rebâtit une nouvelle église plus moderne, qui fut érigée au cours de la même année. Les plans de la nouvelle construction furent dessinés par l’architecte Jean-Marie Roy. En la regardant de face, on a l’impression d’être devant un livre ouvert. On peut y loger 540 personnes assises. L e coût de cet édifice s’élève aux environs de 100 00.$ . Le curé de l’époque l’Abbé Louis-Philippe Dancause, se dit très fier d’une église qui fait honneur au bon goût de ses paroissiens.

http://www.enbeauce.com/actualites/societe/321938/normand-delessard-presente-leglise-de-st-louis-de-gonzague#.Wdqk7bvWp2M.email

La construction de l’école centrale débuta elle aussi en 1961 sur le terrain face à l’église, là où se trouvait la salle paroissiale, qui fut vendue à un particulier qui la déménagea à son emplacement actuel. Au cours de l’été, un terrible coup de tonnerre retentit dans tout le village, la foudre détruisit la partie supérieure du couvent. Heureusement, le bâtiment était désert à ce moment. La nouvelle école prit la relève.

1977 – Un service incendies est mis en place pour les besoins de la population. Des hommes de la paroisse sont pompiers volontaires. On retrouve dans le même bâtiment le local des loisirs.

1978 – On offre les services d’une bibliothèque municipale située dans l’école pour la culture des gens du milieu. Un comité de bénévoles est formé pour opérer celle-ci.

1988 – Un H L M de 5 logements ouvre ses portes, afin de rendre la vie plus agréable pour certains de nos concitoyens.

1994 – La Municipalité fait l’acquisition du garage de M. Yvan Toulouse, ce bâtiment devient le garage municipal.

1998 -  Mois de juin, vu la diminution du nombre d’enfants on se voit contraint de fermer l’école. Les enfants d’âge primaire fréquentent l’école du village de Sainte-Rose paroisse voisine.

En octobre 1998 la municipalité fait l’acquisition d’un camion neuf équipé pour l’entretien des routes été comme hiver.

Juin 1999 la Commission Scolaire cède pour 1.00 $ l’école. En décembre la municipalité y emménage le bureau municipal , qui jusqu’à date avait toujours été dans une maison privée. La bibliothèque est aussi changée de local.

2000 – Les membres de l’Âge d’Or auront aussi leur local à l’intérieur de l’ancienne école.
La population est de 453 personnes. La plupart des gens travaillent à l’extérieur, soit dans des usines ou dans l’industrie forestière. Beaucoup sont propriétaires d’érablières, une richesse naturelle de notre région. En résumé, Saint-Louis-de-Gonzague, est un beau petit village où règne la tranquillité, la fraternité et l’entraide.

108, rue de l’Église, Saint-Louis-de-Gonzague (Québec) G0R 2L0 | Téléphone : 418-267-5931
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